REVIEWS

Crade, primaire, impulsif, basique. Mais foutrement bon. CAPTAIN STARK débarque enfin dans nos enceintes avec sa première rondelle ‘grand format’, au propre comme en figuré, puisque le quatuor a encapsulé son premier album dans un boîtier format DVD, doté d’un joli poster A3 et agrémenté d’une capote à l’effigie du groupe. Si, si. Ils ont beau être purement underground et autoproduit, il n’en reste pas moins que les Sudistes aiment les choses simples, mais bien faites.

A l’image de 'AntiCrust Superstark'. Sale, gras, crissant. Mais foutrement bien fait. L’entrée en matière s’opère avec un premier titre où surgissent des cris de zombies éraillés, suivis de décibels enroués annonciateurs d’un premier titre instrumental. Fun, décalé. La suite est plus directe, et dès ‘Rest In Pain’, le ton est donné. Avant tout grâce à la prod’, qui colle littéralement aux uppercuts délivrés par le groupe. Le son est huileux et râpeux à la fois, gras et abrasif, sans gonflage hormonal, sans assistance électronique, juste un son crade et rouillé, qui d’emblée affiche la couleur, et donne littéralement une identité à l’album.
Le Punk/HardCore de ces énergumènes frappe vite et fort, grâce à un son et surtout une énergie à coloration Crust. Pas d’un point de vue musical, mais plus dans l’approche et dans le feeling. Et ce mollard dégueulasse fort en décibels est enrobé d’une dose de Stoner graisseux sur quelques morceaux. Bien roots, en somme. Et c’est pas plus mal.

Faut prendre 'AntiCrust Superstark' comme il vient, pour ce qu’il est : un très bon défouloir Punk/Hardcore Crustisant, authentique et sincère. Le trio de pote – devenu quatuor depuis l’intégration d’un ‘vrai’ chanteur – a voulu avant tout se faire plaisir, et concrétiser les nombreuses années passées sur les routes, ou à enregistrer des titres pour démos, split et compils.
Et le résultat est à la hauteur, fidèle à l’état d’esprit qui anime le groupe : fun, énergique, détendu du gland, et arrosé de breuvage alcoolisé et fort en houblon.

Un album simple et décapant, dont la structure basique des morceaux s’inscrit dans l’héritage Punk, dont les riffs simplistes rendent les titres entraînants, et dont les cris enragés et éraillés colorent les 12 titres.

Entre du Punk viscéral, et un MOTÖRHEAD rugueux, 'AntiCrust Superstark' est à la fois très simple et très efficace, et je suis persuadé qu’il s’agit avant tout d’un témoignage vivant du groupe, qui retranscrit parfaitement l’énergie et l’authenticité que doivent représenter CAPTAIN STARK en concert. Basique, impulsif, mais foutrement bon.

by JuVs-Webzine Webzine

 Une intro faisant penser à une attaque de zombies en pleine ville et une coupure lançant un gros riff , est-ce celui de CAPTAIN STARK venu nous délivrer du mal ? " Rest in Pain " s'il nous est adressé, peut nous laisser nous poser des questions. Une souffrance physique provoquée par le passage tout en violence du sauveur tant espéré vient de nous être administrée. Le groupe ne lâche rien sur les morceaux suivants et continue son massacre zombiesque et citadin à la fois. On retrouve quelques gros largages significatifs comme sur la fin de " Rip It Out " nous laissant penser qu'il y avait un gros morceau dans le coin et que le CAPTAIN STARK s'en est chargé. Des changements dans le style de bourrinage, avec de la relance rythmique sur la seconde partie de " Schmuck.Bastard " qui décide de passer au frappage en bonne et due forme. Impression de changement de lieu avec " Engulf by Violence " le groupe gagne du terrain. L'assaut final se fait en grande violence et CAPTAIN STARK semble avoir réussi ce pourquoi il était venu, vu sa conclusion en finesse musicale. Ca envoie, on réfléchit pas vraiment durant l'écoute, le groupe se défoule et défoule. Que dire de plus ?

by BlytchNawak Posse Webzine


 S'il on peux indubitablement classer nos énergumènes et néanmoins amis de Captain Stark parmi les plus furieux cinglés que porte en son sein la planète Metal, il n'en est pas moins évident qu'au travers de l'excellent Anticrust Superstark, nos quatre farfelus dégagent une véritable personnalité doublé d'un sens aiguë de la communication de ce geste si souvent répété, qui consiste en un vigoureux mouvement de balancier de l'avant vers l'arrière que nous aimons tant imposer à notre nuque...
En gros, mes minettes, Captain Stark ça dépote sec. Ça dépote sec, certes, mais pas que ! Nan. Pasque ouais, mes minettes, on pourrait s'dire, ok, du Punk Hardcore qui dépote sec, c'est déjà bien, mais si en plus, comme c'est le cas dans ce délicieux Anticrust Superstark, on t'ajoute une inspiration dégoulinante de sueur et de cambouis venue de l'alternatif garage à l'américaine, là, j'crois qu'on touche à l'extase, mes minettes, on frôle de tout près l'orgasme musical, mes minettes, on caresse la jouissance auditive, mes minettes ... En bref, tu veux casser la baraque, envois tout péter à grands coups de Captaiiiiiiiiin Staaaaaaaaaaaaaaaaaaaark !!!"

by Serge le BarbareRock en Folie Web Radio


"Quand on arrive à allier la brutalité pithécanthrope du hardcore, un sens de la mélodie malsaine pioché dans le métal, le groove du rock'n'roll et une voix hurlée qui ne plaira sûrement pas à Tata Sylvette, mais si, celle qui pique, les CAPTAIN STARK délivrent avec cet opus une jolie torgnole pleine de cris, de larsens et de fureur, un peu comme si un con, tu t'amusais à ouvrir la boîte d'Hellraiser en plein repas de famille, par exemple, tu as raison, chez Sylvette. Effet garanti. Un album qui n'aidera pas à prendre le boulôt de façon zen mais plutôt à balancer le bureau, tiroirs compris, dans la sale trogne du chef de service. Intense."

by GedLe Taffeur Megazine

 "Captain Stark, c'est un peu comme du goudron qui suinte : chaud, noir et puant." Tels sont les mots employés par des sympathisants indépendantistes Carcassonnais afin de définir la musique et l'univers décalé du groupe. Formé en 2006 par 3 petits punks de la commune de Sallèles ( Bourgade située près de Narbonne dans le Languedoc-Roussillon plus communément appelée "Sallèles Beach" par les habitants de l'Aude ), Captain Stark officie dans le Punk-Crust/Hardcore sudiste bien crade et dégoulinant de perfidie. Malheureusement pour leurs détracteurs ( et fort heureusement pour nous autres les gentilshommes ), le groupe compte plusieurs méfaits à leur actif ( soit 2 EPs ainsi qu'un premier album en 2008 ) et affiche plusieurs concerts de part et d'autre à leur compteur. En cette bien-belle année 2010, Captain Stark revient nous transpirer dans les oreilles avec une nouvelle offrande curieusement intitulée "Anticrust Superstark" ( ce titre doit renfermer un subtil jeu de mot mais que nenni, votre serviteur n'arrive pas à percer cet ésotérisme obscur malgré toute la culture musicale dont il fait preuve… ) qui fleure bon l'animosité et la zombification. Passons à table! Des cris de monstres putréfiés s'élèvent dans le lointain, un "Zombie Hero" débarque de son enfer et se met en quête de têtes et de membres à ôter : voilà comment je définirais le synopsis de cet album."Anticrust Superstark" s'ouvre par des hurlements d'outre-tombe suivis par un morceau instrumental fun qui va nous permettre d'appréhender le reste du CD. Dès les premières notes, le ton est donné : le son du mix est merveilleusement gras et huileux et comme dirait mon ami Mannekenpix le Belge ( mais si voyons, le cuisinier des Titans…pfff aucune culture cinématographique ces hardcoreux! ) : "C'est booon parce que c'est grraaas !". En effet, le son de l'album contient une empreinte bien particulière, vous savez ce genre de sonorités sudistes et désertiques sauf qu'à la place du désert, et bien c'est la plage et son assortiment d'objets rouillés que l'on se plante sous les pieds. Plus sérieusement, ce mixage "crade" bien ficelé permet d'imputer une identité sonore qui peut faire penser à du TRAP THEM pour vous donner un aperçu un tantinet flatteur. Pour le reste, le trio Sallèlois nous inflige du bon vieux Punk/Hardcore bien fun ( "Error","Uncle George 3" ) teinté de Crust alambiqué ( "Rest in Pain","Schmuck.Bastard" ) voire de Stoner ( "Rat","Crave" ). Toutefois, Captain Stark propose aussi des morceaux plus axés Hardcore mélodique à l'instar de "Rip it out" ou "Sinistro" par exemple. Les 3 protagonistes audois jouent bien et ne dérogent pas à la règle du binaire bien puissant ( le duo basse/batterie est très efficace ) qui donne envie de fracasser tout ce qui bouge dans un rayon de 20 mètres. Le guitariste quant à lui déverse sa puissance et sa vilénie à la manière d'un aérosol automatique senteur "aisselles poilues" ( "Intermission","Crush by the Weight" ). Bref, ça poutre comme du Hardcore et on en redemande! Si vous appréciez le Hardcore simple et efficace saupoudré de Crust et de Punk avec un son cradingue bien couillu, "Anticrust Superstark" n'attends plus que vous. Loin de vouloir réinventer le style mais s'affichant plus dans l'humour décalé et la sueur, Captain Stark nous délivre un second opus convaincant et travaillé qui exhale la transpiration des salles de boxe. Votre serviteur vous recommande ce "Anticrust Superstak" ( non décidemment, je ne vois pas le rapport subliminale de ce titre… ) qui s'avère jovial et nécessaire pour les aficionados du genre ainsi que pour les réticents. Comme quoi, même dans l'Aude l'impossible devient possible…. Narbonne über alles !

En 4 ans, 3 démos et un EP, CAPTAIN STARK a franchi le cap de l’album. Mention spéciale déjà pour l’effort d’originalité sur l’emballage. Tiré à 1.000 exemplaires, le premier album ressemble à un jeu vidéo. Le graphisme est signé Maw et il fait penser à une version apocalyptique des dessins de GORILLAZ . Avec le boîtier, on reçoit un poster-livret ainsi qu’un préservatif estampillé CAPTAIN STARK … on ne sait jamais, ça peut toujours servir. Le trio Punk cultive encore et toujours une production volontairement brute et crade. Mélangeant Hard Core, Grind et Crust à leur Punk, Anticrust Superstark dévoile 12 titres tonitruants où CAPTAIN STARK ne se ménage pas pour faire un maximum de bruit. De quoi se forger une identité à coup sûr. Au niveau de l’extrême et de l’exagération, les Français me font penser à ATARI TEENAGE RIOT , d’autant que CAPTAIN STARK , afin de salir encore un peu plus le son, n’hésite pas à jouer sur les effets. La brutalité de la violence des deux groupes se compare. Si le précédent EP avait tendance à susciter une certaine lassitude sur la longueur, le trio a mûri, prouvant qu’avec un style mieux défini et plus personnel, il avait de quoi convaincre. Anticrust Superstark fait l’effet d’un TGV lancé à pleine vitesse qu’on se mange ! Attention, dégâts assurés !

by FredSHOOT ME AGAIN Webzine

CAPTAIN STARK est un de ces nombreux groupes post punk qui vous l’effet d’une claque dans la figure sans prétention aucune. Une belle collection d’EPs et de compilations orne la discographie des fans de CAPTAIN STARK. 2011 et le groupe se lance dans la production d’un premier album aux allures d’évènement avec sa pochette très travaillée, son livret convertible en poster et le petit cadeau qui fait la différence, le préservatif à l’effigie du groupe. Vous savez ce qu’il vous reste à faire en écoutant cet album.

La production de cet « Anticrust Superstark » n’est pas des plus convaincantes. Il est vrai que le style n’est pas non plus réputé pour être très exigeant sur la marchandise mais on frise la production ratée. Le mastering est léger et le mixage assez approximatif. C’est dommage car avec un peu plus de travail on aurait pu profiter plus dignement de toute l’énergie dévastatrice du groupe.

Le style de CAPTAIN STARK est direct et sans compromis. C’est simple comme du punk, efficace comme du MOTÖRHEAD et hurlé comme du IMPALED NAZARENE. La réunion de ces trois ingrédients a de quoi faire un mélange détonnant quoique pas très original. Certes, la production nuit à l’ensemble mais on n’en est pas moins ravi de se prendre une bonne dose de gros rock n’ roll "en pleine tronche" par ces chaleurs étouffantes. Même si vous êtes à bout de force complètement trempé de sueur pendant la canicule de cet été, il n’y a rien de mieux qu’un bon album de cette trempe pour vous redonner un peu d’énergie. Si on se laisse convaincre par « Opening » qui n’est qu’une instrumentale d’introduction, il y a de fortes chances pour qu’on se laisse embarquer par la suite avec « Rest In Pain », « Sinistro », « RAT ». C’est exactement dans la même trempe bien rock donc forcément bien convaincant. « Rip It Out » est un peu plus lent et plus axé sur un chant hurlé mis en avant. Malheureusement la production nuit fortement à l’ensemble au point qu’on a parfois l’impression que l’ensemble sonne presque faux. « Schmuck.Bastard » ou « Crave » et sa basse dévastatrice, sont un peu plus sombres mais gardent malgré tout une énergie assez radicale. On trouve un peu de noise dans ce groupe ce qui ne gâche en rien les aspects underground du groupe. CAPTAIN STARK clôture son album sur un titre pour le moins éloquent « Crush By The Weight ». Le morceau est plutôt long comparé au reste des titres de l’album avec des 7 minutes 52. Sa construction est aussi différente. On laisse de côté le bon vieux rock n’ roll pour se consacrer de manière plus radicale au crust, ambiance noisy garantie !

Malgré une musique des plus intéressantes, CAPTAIN STARK manque quelque peu son coup à cause d’une production à la limite du passable. C’est tout à fait regrettable car les EPs du groupe étaient largement mieux produits et pour un premier album, c’est assez dommage que de constater cet échec. A suivre donc dans de meilleures conditions et à voir en live bien entendu !

by CHARTPAVILLON 666 Metal Rock Webzine

 Le couple de voisins qui se balancent la vaisselle en travers la gueule tous les deux jours t'amuse follement ? Le camion qui vient vider le container à verre tous les mois t'excite secrètement ? Tu devrais alors penser à te procurer cet album de CAPTAIN STARK qui est la version audio d'une catastrophe ferroviaire. Un peu de métal, du punk / hardcore crusty, du rock'n'roll, tu secoues bien fort, tu ajoutes une mèche constituée à l'aide du T-shirt BB BRUNES de ta petite soeur, tu allumes et tu balances sur l'obstacle de ton choix. Si sous des dehors sauvages CAPTAIN STARK n'est pas à mettre entre toutes les mains, une certaines finesse instrumentale est à déceler au niveau des guitares mais chuuut faut pas le dire trop fort des fois que le CAPTAIN hisse deux tables pour te les balancer !

by GedDEAD FUCKING CHURCH Magazine

   

Total metallic and melodic rock’n’roll attack from these Frenchies. Some punk touches, some more into the hardcore camp, yelling vocals and varying tempos from mid to blasting shit yeah ! But what moves me is the infernal groove CAPTAIN STARK did inject in their tracks, headbanging as I like it. Fourth disc and a great one, hope to hear from them soon as i assume some new music is out now ! Support !

by GedGRABÜGED INC. Magazine
 

Le nouveau EP hyper rempli de CAPTAIN STARK débute plutôt bien. Buried Under Shit annonce un punk crade à la nervosité grunge qui rappelle MUDHONEY Le groupe est empli d’une volonté ravageuse qui est jetée sans ménagement à l’auditeur. La production semble non maîtrisée mais c’est un leurre. Le groupe a cherché à développer un son minimaliste, brute et frontal sans sortir la grosse artillerie impressionnante d’artifices. C’est une rugosité des bas-fonds et des tréfonds que le groupe voulait mettre en avant...

by FredSHOOT ME AGAIN Webzine